Dans le cadre de l’étude d’impact environnemental, une collecte d’échantillons visant à caractériser les sédiments aura lieu du 28 février au 3 mars sur le lac Hélène. Lors des travaux, un maximum de huit carottes seront prélevées à quatre différentes stations, soit pas plus de deux carottes par station, à l’aide d’un carottier à vibration situé directement sur le couvert de glace du lac.

La figure 1 illustre la localisation des stations proposées. Advenant un problème à l’emplacement exact d’une station, par exemple en raison de conditions de glace inadéquates, la station pourrait être déplacée à proximité.

Des résidents du secteur Évain nous ont partagé avoir observé une fluctuation du niveau du lac Hélène par le passé. L’équipe de WSP, la firme responsable de réaliser les travaux, effectuera une revue des données existantes sur l’hydrologie du lac en prélevant des échantillons d’eau de surface. Elle réalisera également un bilan hydrologique établissant le contexte actuel ainsi que des simulations prédictives permettant de vérifier les impacts potentiels de l’exploitation de la future mine sur le niveau d’eau du lac, un élément soulevé par des membres du voisinage. À l’heure actuelle, les impacts potentiels sont estimés comme étant très faibles.

Cet exercice ne devrait entraîner aucune perturbation du milieu naturel ni aucun dérangement pour les riverains du lac. Les travaux auront lieu le jour et seront supervisés par notre Surintendant de projet. L’accès au lac se fera en motoneige via des terres publiques situées sur la rive nord du lac.

Pour toutes questions concernant ces travaux, n’hésitez pas à nous contacter au 1 833 510-0330 ou par courriel: wasamac@yamana.com

Cette huitième rencontre du Groupe de travail portait sur la poursuite du travail de mise à jour du Programme de maintien de la valeur des propriétés. Ce programme est appelé à évoluer vers une entente-cadre de cohabitation dont plusieurs chapitres feront l’objet de discussions en 2022. Pour l’heure, le Groupe s’est concentré sur l’aspect des transactions immobilières pour les propriétaires du voisinage qui souhaiteraient quitter le secteur du projet minier. Or avant de discuter du sujet principal, quelques mises à jour sur le projet ont été partagées au Groupe par Marc-André Lavergne, directeur Communauté et Affaires externes de Yamana Gold : un retour sur la rencontre de voisinage du 1^er décembre, la présentation des solutions de rechange à l’étude pour le parc à résidus et les chemins d’accès au site des infrastructures principales, ainsi que la présentation de la décision de l’entreprise d’amorcer les démarches pour obtenir les autorisations gouvernementales requises pour une nouvelle phase d’exploration avancée souterraine.

Ce fut ensuite le moment de reprendre la discussion sur le sujet principal. M. Lavergne a relaté sa rencontre avec la haute direction de Yamana, indiquant que celle-ci s’était déroulée en toute cohérence avec la vision annoncée et que les éléments présentés ont tous reçu un assentiment de principe. Ainsi, le PMVP entrerait en vigueur rétroactivement à la date d’achat du Projet minier souterrain Wasamac par Yamana et s’appliquerait jusqu’à la période de restauration. Les propriétaires auraient droit à une somme bonifiée : en plus de la garantie de maintien de la valeur marchande, les dépenses normales liées à la décision de déménager pourront être remboursées par Yamana et le processus en serait simplifié. Enfin, la zone d’application serait agrandie (et pourrait l’être davantage lorsque la cartographie des impacts appréhendés sera disponible) et une nouvelle zone serait ajoutée en son centre pour les résidences à risque de forts impacts. Les propriétaires dont la résidence se trouverait dans cette nouvelle zone pourraient, pour les premières années du projet, recevoir pour leur propriété un montant correspondant plutôt à sa valeur de remplacement. Cette zone pourra être plus clairement définie lorsque l’évaluation des impacts du projet sera complétée. Aussi, la rencontre de janvier permettra une présentation par un évaluateur agréé qui présentera au Groupe les différentes méthodes d’évaluation de la valeur marchande et de la valeur de remplacement (valeur au propriétaire). Une présentation des différents programmes de cohabitation de Mine Canadian Malartic sera également proposée aux membres au début de 2022.

La fin de la rencontre a permis d’amorcer la discussion sur les propositions de contributions à long terme au voisinage sur la base des suggestions recueillies par le questionnaire partagé aux membres en amont de la rencontre. Ont aussi été abordés la reconnaissance du temps bénévole, le suivi des signalements ainsi que les suivis du compte rendu de la rencontre de novembre.

Lire le compte rendu détaillé

Alors qu’une thématique différente avait été annoncée, cette septième rencontre du Groupe de travail a finalement porté sur l’actualisation du Programme de maintien de la valeur des propriétés (PMVP) à la demande des membres. Les membres du sous-groupe de travail sur le PMVP+ souhaitait revenir vers le Groupe de travail pour la poursuite de la discussion. Des modifications plus permanentes ont aussi été apportées au plan des rencontres afin de conserver le plus de temps possible pour les échanges.

La rencontre a débuté par un point d’information, alors que plusieurs personnes ont souligné les passages d’un hélicoptère à basse altitude au-dessus du quartier ce jour-là. Marcel St-Pierre, surintendant de projet explique qu’il ne s’agit pas de travaux commandés par Yamana et qu’il ne dispose pas de plus d’information à ce sujet.

La rencontre a permis de discuter en groupe du PMVP et son historique, des principes directeurs et objectifs, des engagements de Yamana et des attentes du voisinage. Plusieurs membres ont indiqué qu’il s’agissait pour eux du sujet de discussion prioritaire et qu’ils souhaitaient que l’emphase soit mise sur l’avancement diligent de l’actualisation de ce document. Pour Yamana, ce fût aussi l’occasion de partager plus formellement avec le Groupe son intention de poursuivre les discussions au sujet des engagements envers le voisinage avec l’objectif de les rassembler dans une entente-cadre de cohabitation. Le PMVP en serait ainsi un chapitre.

La présentation a débuté avec la philosophie de cohabitation de Yamana qui se décline en 4 éléments : annuler, atténuer, compenser, contribuer. Puis un rappel que la proposition actuelle du PMVP, qui provenait de Monarques Gold, ne s’attaquait qu’à un enjeu, soit la vente et l’acquisition de propriétés dans le but de garantir la valeur marchande aux propriétaires. La vision de Yamana à l’égard du PMVP est d’arriver à un document bonifié qui permette la mise en place d’un cadre qui soit juste, équitable et transparent pour tous.

Plusieurs éléments de bonifications avaient été discutés au sous-groupe qui s’était déjà réuni à deux reprises pour actualiser le programme. Ceux-ci ont été présentés à l’ensemble des membres. Ils incluent des éléments quant à la mise en œuvre et la fin du programme, sa rétroactivité, la simplification du processus pour les propriétaires, des limitations au droit de préférence de Yamana, une bonification des frais remboursables, ainsi que des propositions relatives au suivi et à la mise à jour du PMVP. Un échange de groupe a aussi permis d’entendre la demande portée par plusieurs membres que soit considérée la valeur de remplacement pour un propriétaire qui souhaiterait déménager.

Comme plusieurs de ces propositions présentent des changements importants aux modalités, mais aussi aux objectifs du document, il fût convenu que Marc-André Lavergne, directeur Communautés et affaires externes de Yamana présenterait les demandes citoyennes à la haute direction de l’entreprise avant la poursuite des discussions à la prochaine rencontre. Les membres ont aussi rappelé leur volonté de discuter des opportunités de contributions de Yamana au voisinage immédiat du projet et insisté pour que le Groupe de travail se saisisse de ces questions en priorité. Ainsi, la rencontre du 14 décembre, qu’il avait été question d’annuler est maintenue et il est convenu qu’elle portera sur la poursuite de ces discussions.

Lire le compte rendu détaillé

Nous sommes heureux de vous annoncer que Steven Campbell se joint à l’équipe de Yamana Gold à titre de Directeur, ingénierie.

Steven détient plus de 20 ans d’expérience en ingénierie et gestion de projet dans l’industrie minière.

Steven occupait auparavant les fonctions de Vice-président Nord-Ouest du Québec pour SNC-Lavalin. Il assurait la gestion de cinq bureaux en Abitibi-Témiscamingue et dans le Nord-du-Québec, qui offraient des services multidisciplinaires d’ingénierie dans les domaines de la production d’or, de cuivre et de nickel, ainsi que dans les domaines des bâtiments et des infrastructures civiles. Il est détenteur d’un baccalauréat en génie électrique de l’Université Laval.

Dans le cadre du projet minier souterrain Wasamac, Steven sera responsable de superviser les activités d’ingénierie liées au développement du projet Wasamac, tels que l’ingénierie de la mine, de l’usine de traitement, du plan d’empilement à sec, du système de manutention du matériel, de l’ingénierie civile et toutes les activités de constructions qui y sont liées.

Souhaitons la bienvenue à Steven!

Nous vous rappelons que si vous avez des questions ou des commentaires en lien avec le projet minier souterrain Wasamac, vous pouvez communiquer avec nous aux coordonnées suivantes :

Par téléphone : 1-833-510-0330

Par courriel : wasamac@yamana.com

Via notre plateforme en ligne : www.consultationswasamac.com

En ce début d’année, nous sommes heureux de vous partager une mise à jour du Projet. Un an après son acquisition par Yamana Gold, l’optimisation du projet minier souterrain Wasamac se poursuit de plus belle et l’équipe régionale s’agrandit. Après une année 2021 riche en embauches, quatre ressources se joindront à l’équipe en janvier pour un total de quinze personnes. Deux postes supplémentaires sont également affichés dans la section Emplois et il est prévu de poursuivre sur cette lancée pour soutenir le développement du projet.

Sur le plan des relations communautaires, le dialogue avec les communautés se poursuit malgré le resserrement des mesures sanitaires liées au Covid annoncé par les autorités gouvernementales en fin d’année. L’ouverture officielle de notre bureau des relations communautaires, situé au 14, Rue d’Évain, à Rouyn-Noranda, est prévue cet hiver. Une invitation à la population sera publiée le moment venu. Nous avons hâte de vous y accueillir en personne lorsque le contexte le permettra et que les travaux d’aménagement présentement en cours seront terminés. D’ici là, notre équipe est joignable en tout temps par téléphone au 1 833 510-0330 ou par courriel à wasamac@yamana.com.

Nous entamons l’année avec la publication d’une vidéo explicative que nous vous invitons à visionner pour en apprendre davantage sur les différentes composantes du Projet, qui en est maintenant au stade de l’exploration avancée et de l’évaluation environnementale et sociale de ses impacts. La plateforme de consultation a été entièrement revue : des nouvelles pages Voisinage et Communautés et organisations autochtones ont été ajoutées dans la section Relations avec les communautés et la description du Projet a été actualisée.

La vidéo met en lumière notre volonté de conjuguer la sécurité des membres de notre équipe, l’efficacité opérationnelle et la protection de l’environnement par le biais d’une gestion efficiente des opérations en utilisant des technologies novatrices. On y retrouve des informations détaillées sur les infrastructures projetées, les technologies qui doivent être utilisées ainsi que sur les étapes à venir d’ici la mise en service de l’usine de traitement et la production commerciale d’or prévues en 2026-2027.

Nous envisageons toujours d’exécuter la majorité des travaux requis à la préparation de l’étude d’impact environnemental en première moitié d’année, et de procéder à son dépôt à la fin de 2022. Les prochains mois nous offriront une fenêtre d’opportunité non négligeable pour élargir et enrichir les contributions citoyennes et autochtones à l’évaluation environnementale, comme souhaité par la nouvelle loi canadienne sur l’évaluation d’impact qui prescrit une participation accrue des communautés. Ce sera également l’occasion de procéder à davantage d’améliorations techniques, à la santé, à la sécurité et à la performance environnementale du projet. Par exemple, un nouveau scénario de déposition des résidus asséchés sur l’ancien site minier abandonné Aldermac est à l’étude, afin de valider sa viabilité et son empreinte environnementale. Ce site a d’ailleurs été porté à notre attention par des membres du voisinage et des communautés autochtones comme alternative d’intérêt pour minimiser les impacts sur le territoire.

Nous poursuivons les travaux de caractérisation et d’optimisation du projet, notamment grâce aux contributions citoyennes, autochtones et des experts, avec l’objectif de construire une mine souterraine moderne.

Nous tenons également à vous informer qu’il est toujours possible de participer en ligne à la consultation citoyenne sur l’utilisation du territoire. Cette démarche participative, entamée lors de la rencontre avec le voisinage du 1^er décembre dernier, vise à récolter des informations sur des activités pratiquées dans le secteur du site minier projeté. Vous pouvez lire le compte rendu de cette rencontre du voisinage ici.

Bonne lecture et nos meilleurs vœux pour la nouvelle année !

L’équipe de Yamana Gold Québec

Nous sommes heureux de vous annoncer que Christine Blais Soucy se joint à l’équipe de Yamana Gold à titre de Surintendante – Environnement et permis.

Christine apporte plus de 15 ans d’expérience dans les domaines de l’environnement et de la gestion des autorisations et permis dans l’industrie minière.

Originaire de l’Abitibi-Témiscamingue, Christine se joint à nous après avoir travaillé auprès de Glencore – Mine Raglan, où elle était responsable d’assurer la conformité environnementale et la négociation des permis. Elle a collaboré avec différents groupes pour la mise en œuvre d’un programme de permis environnementaux visant à contrôler les risques. Elle détient un diplôme en biologie du Cégep de Sainte-Foy.

Dans le cadre du projet minier souterrain Wasamac, Christine sera responsable de superviser le volet environnemental et des permis pour le projet Wasamac, et de s’assurer que tous les processus soient conformes.

Souhaitons la bienvenue à Christine!

Nous vous rappelons que si vous avez des questions ou des commentaires en lien avec le projet minier souterrain Wasamac, vous pouvez communiquer avec nous aux coordonnées suivantes :

Par téléphone : 1-833-510-0330

Par courriel : wasamac@yamana.com

Via notre plateforme en ligne : www.consultationswasamac.com

Une vingtaine de personnes étaient présentes à la Salle du club de l’âge d’or d’Évain le 1^er décembre pour assister à la troisième rencontre de voisinage sur le projet minier souterrain Wasamac

En cette fin de la première année de Yamana Gold comme propriétaire du projet minier souterrain Wasamac, cette rencontre fut l’occasion de présenter l’équipe en croissance, l’optimisation du Projet proposée dans l’étude de faisabilité, les résultats du programme d’exploration à ce jour, l’évaluation environnementale et les solutions de rechange à l’étude, ainsi que les activités de consultations menées en 2021. Il fut également annoncé durant la soirée le début des démarches d’autorisations nécessaires pour l’exploration avancée recommandée par l’étude de faisabilité.

À l’issue de la présentation de Yamana en première partie, un atelier participatif sur l’utilisation du territoire fut proposé. Pendant près de 45 minutes, dans une ambiance conviviale et constructive, les participantes et les participants se sont répartis en petits groupes pour disposer des icônes indiquant les activités pratiquées ou dont ils sont témoin sur une grande carte du secteur. L’exercice permettait aussi de partager ses impressions face aux cinq sites évalués dans le cadre de l’analyse des solutions de rechange pour le site du parc à résidus minier ainsi que les trois options à l’étude pour l’accès au site de l’usine et des infrastructures principales.

Puis de retour en plénière, chaque table a présenté les principaux endroits identifiés pour faire par exemple, de l’escalade, du vélo, de la motoneige ou se promener en famille, les sites de chasse et de pêche ou encore des sites de cueillette ou d’observation des oiseaux.

En plus de cartographier les espaces visés par les activités récréotouristiques, la discussion a permis de mettre en lumière des enjeux plus larges comme les effets potentiels du Projet sur l’augmentation du trafic routier sur la route 117, la cohabitation des usages sur le rang des Cavaliers et la sécurité des familles et des cyclistes dans le secteur. De plus, le sujet de l’accès aux zones de pêche et de chasse, aux sentiers de motoneige, aux sites d’escalade et aux collines Kékéko fut souligné. La crainte de la pollution lumineuse pour l’observation astronomique a également été évoquée, tout comme celle des impacts sonores qui pourraient nuire à l’observation de la faune.

Pour terminer cette soirée, une période de questions-réponses a permis d’aborder entre autres les enjeux liés à l’ambiance sonore, la préservation de la qualité de vie à la campagne, ainsi que les solutions à prévoir le plus en amont possible afin d’assurer l’approvisionnement en eau potable pour le voisinage. Il a été rappelé par Yamana que tout sera fait pour optimiser le Projet pour un minimum d’impact pour la population, que les engagements pris par le passé seront respectés et que de nouveaux seront aussi discutés dans les prochains mois.

Les données recueillies seront intégrées à l’étude d’impact de WSP et fourniront à Yamana Gold de précieux renseignements pour l’évaluation des emplacements projetés pour les infrastructures du Projet et les chemins d’accès.

Le compte rendu de cette riche soirée est consultable ici.

Pour celles et ceux qui souhaitent visualiser les contributions émises lors de cette rencontre ou qui n’ont pu s’y joindre, vous pouvez également participer à l’exercice en ligne ici : https://consultationswasamac.com/territoire . Votre contribution est importante. Vous êtes les expertes et les experts de votre milieu de vie et cette contribution citoyenne est essentielle à la conception du meilleur projet. L’exercice se veut aussi l’occasion de révéler les opportunités de protéger, soutenir et de mettre en valeur les attraits du quartier et les habitudes des gens qui le fréquentent.

Nous avons le plaisir de vous présenter cette 7^e édition du bulletin d’information qui dresse un bilan de la première année de Yamana Gold en tant que propriétaire du projet minier souterrain Wasamac. Ce bulletin d’information, distribué par la Poste au voisinage, est disponible en version numérique ici et aussi en version anglaise sur la plateforme en anglais.

Il y est question de l’élaboration participative de l’étude d’impact environnemental. Tout au long de l’année, un dialogue en continu, constructif et fructueux a été initié avec l’ensemble du voisinage, le Groupe de travail, les parties prenantes et les communautés et organisations autochtones. Retrouvez-y également les dernières nouvelles concernant le programme d’exploration.

Enfin, vous y trouverez aussi, de l’information concernant l’embauche de nouvelles personnes au sein de l’équipe de Yamana, l’appel à proposer vos projets dans le cadre de la politique de soutien communautaire ainsi que l’annonce d’une présentation actualisée du Projet sur consultationswasamac.com.

Beaucoup de travail reste encore à faire. L’année 2022 promet d’être riche en évènements et en activités d’information et de consultation. En attendant, l’équipe de Yamana vous souhaite d’excellentes Fêtes de fin d’année à vous et à vos proches.

Bonne lecture !

Cette sixième rencontre du Groupe de travail portait sur la thématique des vibrations. Deux personnes-ressources de WSP y ont pris part : Jean-François Poulin, le directeur de l’étude d’impact et Pierre Groleau, ingénieur et expert en dynamitages pour la présentation thématique.

Avant celle-ci, la rencontre a débuté par un mot d’ouverture de Marc-André Lavergne, Directeur Communautés et Affaires externes de Yamana. Il a informé le Groupe de l’avancement des travaux en vue de l’ouverture du bureau des relations communautaires à Évain et indiqué qu’un deuxième bureau ouvrirait prochainement au centre-ville afin d’accueillir l’équipe de projet environnement, ingénierie et géologie. Il a aussi présenté les nouvelles nominations au sein de l’équipe de Yamana. Et a présenté un complément d’information en rapport avec l’article paru récemment dans le journal Le Citoyen et faisant état des résultats de la compagne de forages pour la zone Wildcat.

La présentation principale de Pierre Groleau visait à faire un premier tour d’horizon sur la question des sautages et des vibrations produites par ceux-ci. La planification de ces opérations dans le cadre de l’exploitation d’une mine souterraine doit tenir compte des objectifs quant à la fragmentation du minerai en vue de son transport vers le concasseur, de sa dilution, soit le ratio de récupération d’or vs. minerai stérile dans le minerai extrait, tout en contrôlant les vibrations produites. Un survol de la méthode de minage envisagée pour le projet a permis d’y distinguer les sautages à venir pour le développement, c’est-à-dire pour la construction des tunnels et pour la production, donc pour la récupération du minerai. Une explication des normes et des contrôles prévus par la loi (Directive 019 sur l’industrie minière) ainsi que leur historique démontrait que, si les limites permises ont déjà été déterminées en fonction de protéger les structures des effets des vibrations, elles sont maintenant déterminées avec l’objectif d’en limiter les effets ressentis par le voisinage : des normes spécifiques s’appliquent pour une mine souterraine située à moins d’un kilomètre des résidences. M. Groleau a aussi présenté les meilleures technologies disponibles, explosifs et détonateurs, ainsi que les meilleures pratiques pour les sautages, leurs suivis par des équipements de mesure des vibrations ainsi que la calibration et l’amélioration continue des modèles qui servent à leur conception.

À la suite de cette présentation, l’équipe de Yamana a présenté les essais de sautages envisagés par l’entreprise afin de produire des données terrain qui serviraient à améliorer les modèles utilisés pour prévoir les vibrations du projet et leurs impacts. Ces modélisations peuvent utiliser des données empiriques ou être ajustées en fonction de données provenant d’essais sur le terrain. Il s’agit de sautages de moindre ampleur que pour l’exploitation minière, mais l’étude de la propagation de leurs vibrations dans le sol produit des données qui permettent d’ajuster les modélisations avec plus de précision. Une discussion du Groupe s’en est suivi rappelant les besoins d’information et de préavis, la volonté de discuter d’abord des engagements de l’entreprise quant à ses responsabilités envers le voisinage ainsi que la pertinence et la prévision d’une étude de référence des propriétés du secteur. Cette discussion s’est conclue sur un report des essais afin de poursuivre le travail en amont.

Le Groupe a aussi discuté du suivi des signalements et des prochains sujets de discussion et activités de consultation à venir pour le Groupe de travail et pour le voisinage.

Lire le compte rendu détaillé

Yamana Gold a diffusé hier un communiqué aux investisseurs relatant des nouvelles des différentes opérations et projets en développement, dont une annonce importante pour le projet minier souterrain Wasamac. Le communiqué mentionne qu’après analyse, Yamana confirme son intention d’aller de l’avant avec la recommandation de l’étude de faisabilité à l’effet de poursuivre le développement du projet avec la mise sur pied d’un programme d’exploration avancée. Ainsi, toutes les demandes de permis nécessaires seront initiées afin d’obtenir les autorisations pour la construction de deux rampes d’accès au gisement à partir du nord de la 117 permettant d’effectuer un échantillonnage en vrac et de poursuivre d’autres opportunités d’exploration à partir du sous-sol. Selon l’échéancier actuel, le processus de développement des scénarios d’exploration avancée et des demandes d’autorisation nous amène à espérer une décision positive du gouvernement au plus tôt au début de l’hiver 2023.

Si elle était autorisée, cette nouvelle phase d’exploration avancée permettrait de :

• Valider le plan de minage et de production en s'assurant des aspects reliés à la teneur, la récupération et les aspects géotechniques du projet;
• Saisir les opportunités d'optimiser les performances de traitement (les résultats préliminaires des études d'optimisation indiquent le potentiel d'améliorer la récupération d'or moyenne de 3% et jusqu'à 5,5 % pour certaines zones);
• Confirmer les paramètres de stabilité des chantiers, la stratégie de remblayage et la séquence d'exploitation afin d'assurer un environnement de travail stable et sécuritaire;
• Établir des plates-formes de forage souterraines pour effectuer des forages de délimitation et d'exploration tout en minimisant les activités de surface.

L’analyse préliminaire de cette recommandation effectuée depuis l’été nous a menés à étudier de nouvelles hypothèses pour l’exploration avancée. Ainsi, nous avons mandaté des consultants externes afin qu’ils proposent des scénarios techniquement viables et sécuritaires afin de permettre la récupération d’un échantillon en vrac sans dénoyer les galeries de l’ancienne mine Wasamac.

Le processus d’autorisations gouvernementales spécifiques (ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles pour l’échantillonnage et ministère de l’Environnement pour la construction des infrastructures d’exploration) s’effectuerait en parallèle à l’étude d’impact environnemental en cours sur le Projet et ce, sur une période de 13 à 16 mois. Nos engagements auprès du voisinage seraient également inclus aux demandes d’autorisation liées à l’exploration avancée.

Par ailleurs, le Groupe de travail, principalement composé de membres du voisinage, travaille actuellement sur un programme d’acquisition volontaire et amorcera bientôt le travail sur un programme de protection de l’intégrité des infrastructures et des propriétés.

Pour lire le communiqué complet (disponible en anglais seulement pour le moment)