Compte rendu de la rencontre du Groupe de travail du 26 octobre 2021
Cette sixième rencontre du Groupe de travail portait sur la thématique des vibrations. Deux personnes-ressources de WSP y ont pris part : Jean-François Poulin, le directeur de l’étude d’impact et Pierre Groleau, ingénieur et expert en dynamitages pour la présentation thématique.
Avant celle-ci, la rencontre a débuté par un mot d’ouverture de Marc-André Lavergne, Directeur Communautés et Affaires externes de Yamana. Il a informé le Groupe de l’avancement des travaux en vue de l’ouverture du bureau des relations communautaires à Évain et indiqué qu’un deuxième bureau ouvrirait prochainement au centre-ville afin d’accueillir l’équipe de projet environnement, ingénierie et géologie. Il a aussi présenté les nouvelles nominations au sein de l’équipe de Yamana. Et a présenté un complément d’information en rapport avec l’article paru récemment dans le journal Le Citoyen et faisant état des résultats de la compagne de forages pour la zone Wildcat.
La présentation principale de Pierre Groleau visait à faire un premier tour d’horizon sur la question des sautages et des vibrations produites par ceux-ci. La planification de ces opérations dans le cadre de l’exploitation d’une mine souterraine doit tenir compte des objectifs quant à la fragmentation du minerai en vue de son transport vers le concasseur, de sa dilution, soit le ratio de récupération d’or vs. minerai stérile dans le minerai extrait, tout en contrôlant les vibrations produites. Un survol de la méthode de minage envisagée pour le projet a permis d’y distinguer les sautages à venir pour le développement, c’est-à-dire pour la construction des tunnels et pour la production, donc pour la récupération du minerai. Une explication des normes et des contrôles prévus par la loi (Directive 019 sur l’industrie minière) ainsi que leur historique démontrait que, si les limites permises ont déjà été déterminées en fonction de protéger les structures des effets des vibrations, elles sont maintenant déterminées avec l’objectif d’en limiter les effets ressentis par le voisinage : des normes spécifiques s’appliquent pour une mine souterraine située à moins d’un kilomètre des résidences. M. Groleau a aussi présenté les meilleures technologies disponibles, explosifs et détonateurs, ainsi que les meilleures pratiques pour les sautages, leurs suivis par des équipements de mesure des vibrations ainsi que la calibration et l’amélioration continue des modèles qui servent à leur conception.
À la suite de cette présentation, l’équipe de Yamana a présenté les essais de sautages envisagés par l’entreprise afin de produire des données terrain qui serviraient à améliorer les modèles utilisés pour prévoir les vibrations du projet et leurs impacts. Ces modélisations peuvent utiliser des données empiriques ou être ajustées en fonction de données provenant d’essais sur le terrain. Il s’agit de sautages de moindre ampleur que pour l’exploitation minière, mais l’étude de la propagation de leurs vibrations dans le sol produit des données qui permettent d’ajuster les modélisations avec plus de précision. Une discussion du Groupe s’en est suivi rappelant les besoins d’information et de préavis, la volonté de discuter d’abord des engagements de l’entreprise quant à ses responsabilités envers le voisinage ainsi que la pertinence et la prévision d’une étude de référence des propriétés du secteur. Cette discussion s’est conclue sur un report des essais afin de poursuivre le travail en amont.
Le Groupe a aussi discuté du suivi des signalements et des prochains sujets de discussion et activités de consultation à venir pour le Groupe de travail et pour le voisinage.
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